Simon Orenbach

Le

Rouge-Gorge

et

Le

Grand

Magicien

Le Rouge-Gorge et Le Grand Magicien ★


Illustration du rouge gorge avec une branche dans son bec, style aquarelle.

Le rouge-gorge et le grand magicien: des histoires qui aident les enfants et les adultes à surmonter leurs peurs.

Mes Oeuvres

Giovanni le Transparent

Rebecca l’impatiente colérique

Julia la froussarde

A paraître en 2025:

  • Théo et la peur du noir

  • Sarah et la crainte de la mort

  • La rencontre du rouge gorge et du grand magicien

    • ou comment des ennemis deviennent amis!

Mot de l’auteur

Ma philosophie

Si notre bonheur est le soleil et les nuages, nos peurs, alors soyez rassurés, car un millimètre au-dessus des nuages il fait toujours beau. « Ce sont les nuages qui nous font croire que le soleil est absent ». Ils se dispersent en un coup de vent. Nommez ce vent comme vous voulez : espoir, foi, ou confiance.

Mon Credo

Ce sont nos peurs (souvent irrationnelles) qui empêchent l’expression de nos valeurs et ressources. Traitez-les avec amour, ils vous seront reconnaissants

Quelques Extraits

Julia la Froussarde

Le rouge-gorge se rapproche de Julia en sautillant le long de son bras jusqu’à son épaule:

—Tous les humains ne sont pas méchants. Je t’ai entendue chan ter quand je n’étais encore qu’un oisillon dans mon nid. Tu chantes mieux que tous les rouges-gorges que je connais. Je me suis dit que quelqu’un qui fredonnait comme toi ne pouvait faire de mal à per- sonne. C’est pour ça que je me suis approché de toi. Ma confiance est plus forte que ma peur.

— C’est quoi la confiance?

— C’est ce qui se passe entre nous. Je devrais avoir peur de toi, car nous sommes si différents, mais je sais que tu ne me feras pas de mal. Et toi, Julia, tu sais que je ne vais pas m’envoler. Comme on a tous deux confiance, on ne s’enfuit pas !

—Tu as raison. Nous parlons, tu m’écoutes et moi aussi.

Le rouge-gorge se rapproche et chuchote:

— Je vais t’avouer un secret: avant, j’avais peur de tout ! De chanter, car je pensais que les autres oiseaux chantaient mieux que moi. De voler, car je croyais que les autres volaient plus haut et plus vite que moi. J’avais même peur des vers de terre !

— Comment as-tu fait pour survivre? Ce sont les trois choses les plus importantes pour un oiseau !

 — Comme toi, j’ai été triste et j’ai pleuré dans ce jardin. Quelqu’un est venu, près de moi et m’a aidé à comprendre et à vaincre ma peur.

— Un autre oiseau?

— Un magicien, le plus grand qui existe au monde ! Tu voudrais le rencontrer ?

— Bien sûr ! s’exclame Julia. La jeune fille sent son coeur se gonfler d’espoir.

— Alors, lève-toi! Tu es assise sur le chemin qui mène chez lui. De son aile, le rouge-gorge désigne une prairie qui mène à un arbre majestueux, bien enraciné au sol. Arrivés sous son abondant feuillage, le rouge-gorge lui fait signe de s’arrêter et écarte deux épaisses racines qui révèlent un passage.

— Ça alors! Un passage secret !

— Il y en a beaucoup d’autres, mais souvent on ne les discerne pas. Je pense que ce sont les larmes qui empêchent les humains de voir certaines choses. Essuie les tiennes et suismoi. Julia cherche son mouchoir, mais elle n’en trouve pas alors elle s’essuie les yeux avec un pan de son t-shirt.

— C’est mieux, Julia. Tu sais, les larmes empêchent de voir, mais la colère, elle, nous empêche de bien faire et ça, c’est énervant et frustrant! C’est ce qui rend les humains tristes. Prête ? On y va ?

— Là-dedans ? Dans ce trou noir ?

 — Fais-moi confiance.

Giovanni le Transparent

Giovanni suit l’oiseau qui sautille sur le chemin menant au royaume du Grand Magicien. Il repense à ce qu’il lui disait à propos des humains.

- Tu trouves vraiment que nous communiquons mal ?

– Oui, je le pense sincèrement. Nous, comme la plupart des autres animaux, nous ne nous chamaillons pas pour des malentendus.

– Un malentendu, c’est quand on entend mal ?

– Non, c’est quand on comprend mal. Les animaux n’ont pas autant de moyens de communication que vous et pourtant, on se comprend mieux.

– C’est vrai, vous n’avez ni télé, ni radio, ni internet, ni téléphone portable, ni réseau social genre Instagram et TikTok.

– Instagram, TikTok, c’est quoi ?

– Ce sont les moyens de communication dont tu me parlais.

– Le seul TikTok que je connais, moi, c’est le bruit que le pivert fait quand il tambourine le bois mort afin de dénicher de la nourriture.

– Comment peux-tu affirmer que vous vous compreniez mieux que nous les humains ?

 – Je pense qu’il y a deux raisons. La première, c’est que ce qu’on dit est bien compris. La deuxième, c’est que nous n’avons pas de problème d’ego. Dès lors, pas besoin de se faire la guerre !

– C’est quoi, l’ego ? Le rouge-gorge n’attendait qu’une seule chose, c’était que Giovanni lui pose la question. Tout fier, l’oiseau adopte un ton professoral pour lui expliquer :

– C’est le courage de reconnaître quand on a tort, c’est oser faire et dire les choses que nous estimons importantes pour nous sans avoir peur d’être jugés. Par exemple, pourquoi n’as-tu rien dit pendant que je construisais mon nid sur ton épaule ?

– Ben, j’avais peur que ça t’embête…

– Tu vois ! Non seulement tu étais agacé, mais tu ne l’as pas dit. Tu ne t’es pas servi de ce merveilleux cadeau qu’est la voix. Il a fallu que je te couvre de boue, de mousse et de tiges pour que tu réagisses enfin, s’esclaffe le Rouge-gorge !

– Giovanni sourit. Il n’est pas vexé.

 – Allez, viens, la route est encore longue. Nous devons traverser le bois, puis rejoindre un champ au milieu duquel se trouve un arbre. C’est là que le Grand Magicien habite.

Rebecca l’impatiente colérique

-Eh bien, ça ne dépend que de toi, ma chérie.

-Tu m’avais promis de m’emmener au camp, ce n’est pas juste !

Rebecca commence à sentir la tension intérieure monter, monter et monter encore.

-Je veux partir maintenant !!

-Dès que tu auras terminé ce que tu as à faire.

-Mais j’ai fini ! Mon sac est prêt, j’ai préparé tout mon équipement.

-Je le vois bien, Rebecca, mais tu sembles oublier une autre chose qui doit être faite…

Lorsque tu l’auras bien terminée, nous t’emmènerons à ton week-end.

Rebecca voit les aiguilles de l’horloge de sa chambre tourner, le temps file ! Elle ne peut retenir sa frustration qui éclate dans un cri :

-Vous êtes méchants et injustes !

Et elle claque la porte de sa chambre. Située au rez-de-chaussée, la fenêtre donne directement sur le jardin, son endroit préféré, là où elle se laisser approcher par les animaux. Comme la colère l’empêche de se concentrer sur ses devoirs, Rebecca enjambe le rebord de la fenêtre et va s’asseoir au pied de son arbuste préféré. Elle est impatiente de laisser venir à elle les animaux. Si certains s’avancent timidement vers elle, ils changent brusquement d’avis et s’en courent dans la direction opposée.

-Qu’est-ce qui vous prend ? Vous aussi ??? Vous êtes tous injustes !!!

Rebecca éclate en sanglots.

Liens

Bientôt!

Agenda

soon!

Videos

Que disent ses proches

Femme âgée souriante portant des lunettes de soleil et levant la main, vêtue d'un haut coloré avec motif floraux en extérieur.

Tellement polyvalent, musicien, poète, il peut s’arrêter sur une route départementale pour contempler un arc-en-ciel, ou un champ de tournesols. Toujours optimiste dans tout ce qu’il entreprend. Son père disait « Simon, si seulement mon fils pouvait m'être conté ».

sa maman

Mon mari est doué dans tellement de domaines qu’on pourrait penser que c’est un OVNI.  Le sport, la musique, il manie tant de disciplines à merveille. C’est mon autre moitié. Pas un jour sans un sourire ou rire. Parfois les rires en familles prennent une tournure de surréalisme, un mélange de douce folie et de délire qui font partir nos filles dans une espèce de transe difficile à arrêter. Mon rôle : canaliser cette joie de vivre explosive pour pouvoir se concentrer sur leurs obligations scolaires.

Sa Partenaire et épouse

Femme souriante avec des lunettes de soleil.
Jeune femme souriante, portant des lunettes et un pull bleu, dans un environnement extérieur avec des palmiers en arrière-plan.

'C’est un couteau suisse, il s’intéresse avec enthousiasme à tant de choses, un vrai poète. Il réussit ce qu’il entreprend, il est tellement curieux, il est épicurien, mais je préfère dire épicurieux. Je me souviens un jour qu’on faisait du jogging sur une falaise avec une vue sur la mer, je lui ai demandé qu’on s’arrête en insistant sur le fait que ma demande n’était pas liée à la fatigue, mais au besoin de contempler. Mon père me fait aimer la vie.

Sa fille Sarah

Mon papa est doué pour tant de choses, mais qu’est-ce que tu as pu m’emmer... avec tes valeurs et tes maximes, tes références sur la vie, sur le comportement humain et sur l’éducation. Et pourtant, ça devient contagieux. Je me surprends à dire ou faire pareil.

Son fils Jonathan

Homme souriant portant des lunettes de soleil noires.
Femme souriante à l'intérieur d'une voiture.

Courir 250 kilomètres en une semaine en Namibie, papa l’a fait. Papa trouve de l’énergie de je ne sais où. Lorsqu’il n’avait plus de force en pleine nuit au milieu d’un désert, il a décidé d'entonner une chanson souvent chantée par son père pour se donner plus de force. Étant créatif et rempli d’imagination, il crée son premier livre à propos de sa fille, moi. Puis, il en a écrit un deuxième, un troisième et un quatrième. Vu que papa n’abandonne jamais, il va sûrement continuer à écrire le plus de livres possibles

Sa fille Julia

Il court après quoi mon maître quand il m’emmène dans les bois pour s’entraîner à son ultra marathon ? Moi ça me convient, mon véto dit que je suis musclé pour mon âge et pour ma race. Je suis en pleine forme !

Son chien Badgot

Chien à poil long allongé sur l'herbe
Un homme souriant portant des lunettes de soleil et un t-shirt bleu.

Simon c’est le Petit Prince, explorant toutes les planètes, tantôt courant dans un désert, volant dans les airs, parlant à une rose ou imaginant des moutons dans une boîte. Il est lointain tout en étant proche, toujours un ami fidèle et un génie hors norme

ses amis

Simon Orenbach est franco-américain et vit en Belgique depuis son enfance. Issu d’une famille de musiciens et d’artistes, il est diplômé de l’Académie Royale de Bruxelles et a également un M.Sc. en Psychology – Coaching du Royaume Uni. Il est psychothérapeute accrédité spécialisé dans l’enfance. Il est intimement convaincu que nous sommes aveuglés par nos peurs et nos croyances, pour la plupart d’entre nous, ce qui nous empêche d’exploiter nos ressources. Imprégné dès son plus jeune âge par les livres, Simon offre aux enfants et parents avec la série “Le Rouge Gorge et le Grand Magicien” une œuvre subtile, nourrie par le meilleur de la littérature jeunesse, ainsi que par son expérience académique et de thérapeute auprès des enfants (qu’il surnomme des héros en devenir)

Le pouvoir des métaphores dans la transformation de l’individu a été prouvé dans de nombreuses études. Ces dernières mettent en évidence la puissance des métaphores pour :

• comprendre nos émotions

• identifier les pensées irrationnelles sources d’angoisses ou d’impuissance,

• atteindre ses ressources et les exploiter,

• retrouver l’état de sérénité déclenché par les comportements positifs.

Simon projette le lecteur dans un parcours initiatique où magie, humour et poésie s’entremêlent. Finalement être heureux c’est d’être capable de transformer les croyances irrationnelles en croyances rationnelles et aidantes.

Il intervient dans de nombreuses écoles dans le monde, proposant des master classes axées sur la compréhension des émotions et l'épanouissement des enfants et sa passion s'entend encore plus loin dans la production de comédies musicales avec la chorégraphe belge Joëlle Morane, dont il est producteur au profit des associations caritatives telles que « Make a Wish » et « Sauvez mon enfant »

Simon doit l’illustration de ses livres à Roseline d’Oreye, une artiste complète qui nous offre des dessins d’une grande sensibilité, modernes, aux couleurs éclatantes et dont la qualité vient sublimer le texte. Le travail de mise en page impeccable Simon le doit à Philippe Sombreval, lui-même auteur, graphiste, illustrateur. C'est un artiste talentueux, capable de s’adapter à tout univers et maîtrisant les techniques de graphisme les plus complexes. Et enfin un grand merci à Diane Drory, psycologue belge qui fait les préfaces des livres de Julie et Rebecca.

A propos de l’auteur

Simon Orenbhac souriant en chemise bleue et casquette posant près d'une sculpture colorée devant un piano.

Contactez-moi